Alternatives sans nickel et sans cobalt fonctionnant à température ambiante
Pour le traitement ultérieur des pièces aluminium anodisées, il existe deux technologies : soit le colmatage à chaud (96 - 100°C) soit le colmatage à froid. Ces deux procédés présentent chacun des inconvénients. Le colmatage à chaud est un gros consommateur d'énergie à cause de la température de travail et le colmatage à froid nécessite l'utilisation de sels de nickel, nocifs pour l'environnement. Les sels de nickel sont toxiques et cancérigènes, ils ont des effets irréversibles sur l'être humain. Les eaux usées contenant du nickel sont difficiles à traiter, d'autant plus si elles contiennent également de l'aluminium (1). De nouvelles technologies, sans nickel et travaillant à basse température ont été développées, générant ainsi des économies conséquentes. Ces dépôts dans la couche d'anodisation procurent une meilleure stabilité et protection contre la corrosion, dépassant même les performances du colmatage à chaud. Ces nouvelles technologies, non toxiques, sans risque pour la manipulation et le stockage, contribuent à améliorer la sécurité au travail. Grâce au suivi analytique par photométrie et la bonne stabilité du procédé, la qualité de la production est fortement améliorée. Dans certains cas, la résistance au pH peut être renforcée ce qui augmente le champ d'application de l'utilisation de l'aluminium anodisé. De plus, le traitement des eaux de rinçage, à un pH de 9 à 10, peut être réalisé avec celui des effluents contenant de l'aluminium.